L’envie extrésme que j’ai toujours de passér quelques moments avéc vous mon bon papa, m’a fait vous demandér hiér si vous seriés chéz vous ce soir, mais ne vous dérangés nullement pour cela je crains fort qu’il ne me soit impossible d’allér vous voir, si je le puis je n’irai que tard: j’avois pensés a une chose plus aisé a faire ce seroit qu’a votre retour de paris vous vinssiés demander le thé a mes bons voisins a qui cela feroit un grand cadeau; il me seroit plus aisé d’estre la avéc vous, parcequ’au retour de mon mari, je serois a l’instant chéz moi: adieu mon bon papa faittes l’usage que vous voudrés de mon idée, mais croyés sur toutes choses que pérsonne au monde ne vous aime plus sincérement que moi: