Exchanges with Anne-Louise Boivin d’Hardancourt
Brillon de Jouy: Six Letters circa July 27, 1778 (IV)
AL (draft)and autograph copy or press copy: American Philosophical Society
[Vendredi matin]
| Vous aviez tort, ma chere Amie, de vous mettre en colere et de |
| jurer contre tout le monde pour ce que je m’ai oté une demie- |
| heure plutôt qu’á mon ordinaire. Une demie-heure avec un |
| Viellard qui ne peut pas en faire la meilleur Usage, est une très |
| petite chose, et on ne doit pas se mettre en colere pour des |
| petites choses. Sammedi au soir, je resterai jusques vous sou- |
| haiterez ma depart, et malgré votre politesse usuelle en phrase |
| de mots, je sçaurai le tems par votre refus d’un Baiser. |
| J’avois été debout Mecredi Matin a quatre heures, je n’avois |
| pas fait mon post-scriptum, j’avois travaillé beaucoup, j’avois |
| diné à Paris, et j’étois très fatigué, et fort disposé à dormir |
| après votre descente dans le Jardin, et je commençois à le faire |
| sur le banc pendant qu’on parloit à moi. Ainsi je le trouvois |
| plus decent de me retirer: et je m’etois couché devant huit |
| heures. Il faut donc pardonner le grand Voisin et tous les |
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