From Lamarque, Fabre & Cie. (unpublished)
Paris ce 10e Septembre 1782
Monseigneur,

Pour prouver à Votre Excellence qu’elle honore de ses bontés de Négociants honnetes que seul un évenément inattendu avoit mis dans la détresse      la délicatesse, nous prenons la liberté, Monseigneur, de remettre à Votre Excellence un Etat des        que nous avons payé par le secours que nous       M. Gillon qui forme la moitié de ce que nous     

Comme ce commodore nous a écrit de la        la copie de sa lettre que nous avons l’honneur de mettre sous les yeux de Votre Excellence, que s’il trouvoit des lettres de change à la havane pour solder notre compte avec l’Etat de la Caroline du sud, il nous en féroit passer ou qu’à defaut à son arrivée a Philadelphie il nous en enverroit, nous avons l’honneur de vous supplier, Monseigneur, de vouloir par une suite de votre bienfaisance et de l’intérêt que vous avez bien voulu prendre à notre triste position, écrire à Mr. amelot pour que ce Ministre ait la complaisance de vouloir faire renouveller pout un an notre arret de surséance qui est sur le point d’expirer, de lui reccomander notre requête présentée à cet effet, dont nous n’attendrons certainement pas l’expiration pour nous libérer, si M. Gillon nous paye ce qui forme ce que nous restons devoir, ou si d’autres rentrées nous en facilitent les moyens.

Notre gratitude, Monseigneur, sera des plus vives et par notre zèle à remplir le surplus de nos engagements nous reconnoitrons la faveur de Votre Excellence.

Nous sommes avec un trés profond respect Monseigneur Vos très humbles et très obéissants serviteurs

Lamarque fabre
Rue St. Bon.
Endorsed: Lamarque Fabre, Paris 10. Septr. 1782.
638448 = 038-u034.html