From the Marquis de Condorcet (unpublished)
Ce 20 Aoust
Mon cher et illustre Confrere;

L’academie m’a chargé de vous exprimer toute sa reconnaissance pour le beau present que vous lui avez fait. Elle verra avec plaisir dans sa biblioteque ce premier monument de l’histoire d’un peuple auquel les sciences auront un jour tant d’obligation, et cet ouvrage lui rappelera La part distinguée qu’un des membres a eue, à la plus grande revolution politique dont on ait conservé la mémoire et la seule qui ait la conservation des droits des hommes pour motif, et le bonheur du genre humain pour objet.

Daignez, agreer, mon cher et illustre confrere L’homage de mon tendre attachement et de mon respect

Le Mis de Condorcet

M. fauchet ajusteur de la monnoie de Paris a entendu dire Mon cher et illustre Confrere, que vous désiriez avoir en Amérique des ouvriers exercès dans la fabrique des monnoies. Il a plusieurs enfans et désirerait qu’un d’entre eux pût vous convenir pour cet objet. Permettez-moi de vous le recommander. Si ce bruit est fondé et que vous désiriez avoir des eclaircissemens sur le talent et la conduite des enfans de M. fauchet, ceux qui sont à la tête de la monnoie de Paris vous en procureraient don je crois que vous auriez lieu d’être content. Agréez encore une fois mon cher et illustre confrere l’homage de mon tendre attachement.
641467 = 042-u141.html