Mon aimable papa, je suis encore obligé de reméttre le plaisir d’allér déjeunér avéc vous demain pour raisons que je vous dirai ce soir; j’éspére que vous n’aurés pas la rancune de me privér de la satisfaction que j’ai toujours a passér quélques heures avéc vous parceque demain je trouve de l’impossibillité a vous allér voir; je me dédomagerai dimanche de ce que je pérdrai demain; et ce soir mon papa viendra prendre le thé avéc moi me consollér d’éstre encore un peu malade, jouér une partie d’échéc qu’il me gagnera, ecouttér quelques noëls; et s’il y est toujours sensible, l’assurance que pérsonne au monde ne l’aime plus que moi:/: