Le Courage que vous avez, o le plus Respectable des hommes, de servir vostre patrie, me repond de vostre force; et nous avions tort de vous inviter au Repos, puissiez vous vivre assez pour consolider vos Constitutions, plus elles sont simples et plus elles dureront; faut-il tant de Chaines pour des hommes qui sont instruits? Nous ne sommes plus dans les Siecles Barbares. Vous avez developé et ensuitte etendu l’empire de l’humanité, qu’on s’en Raporte donc a vous pour asseurer sa durée.
Ce grand et Respectable homme a Receu avec Bien de la sensibilité Les Compliments dont vous m’avez Chargé pour luy il ne cessera Jamais de vous aimer et il m’a chargé de vous le dire.
Touttes Nos Soirées se passent a parler de vous; depuis vostre depart j’aproche toujours avec Regret de la Maison que vous occupiez. Tous mes enfants ma femme et moy vous prions d’aimer toujours nostre Leray et de l’ajuster de vos Bons Conseils. Si vos petits enfants que Nous Connoissons et mesme Ceux que nous ne Connoissons pas viennent Jamais parmi Nous, ils peuvent Regarder Notre Maison