Permettez que le plus respecteux pere de famille prenne la liberté de vous rappler, la priere que je vous avoit faite, en prenant celle de vous faire parvenire un mémoire, en date du mois d’octobre dernier par le quel je sollicitoit une place de vice consul de Sa majeté, dans un des trois départements des treze états unies de l’amérique et chez les quels jay servi trois annéé et à la suite desquelles j’ay passé cinq annéé à létude de divers parties consernant l’amérique et la france. La perte de ma fortune que jay fait dans les derniers moments de la guerre m’avoit contraint de m’embarquer, afin d’aller solliciter les bontéés du ministre; mais les évenement, de geure m’ont jetté à St. domingue ou jai essuyé ainsi que ma femme et mes enfants, des maladies tres longues et je me suis trouvé forcé de sollister votre bienfaiseance de vouloir bien participer à me faire obtenir cette place de vice consul.
Ma famille qui vous est peutêtre connû sous les noms de vandelo? ecuyer chez le roy, Messieurs les comte de la prunarede parents de Monsieur le marquis de Castries et aux qu’els je suis allié—voila monsieur les personnes dont jôse me réclamer et desqu’els jay lestime j’ai en outre mes autres parents qui ont servi dans des grades superieurs et avec les qu’elles jai moimême servi lespace de dix ans en france. Si ces titres joint à celui dêtre un pere de famille infortuné, pouvoient touché votre bienfaissance, et votre humanité je ne laisserois dans louer le ciel et de lui adresser mes voeux pour la conservation de votre grandeur. Jay l’honneur dêtre avec les marques du plus profond respect Son Excellence votre tres humble et tres obeissant serviteur