je vous prie d’agréer ma plus vive reconnaissance, de la Bonté que vous avez de faire passer en amerique, mon petit almanach americain. Un tel voyage ne pourra que lui être favorable; et j’espere qu’à Son retour, il Sera tout aussi intendif, qu’il est aujourd’hui desagreable et decharné. L’interêt qui a inspiré L’amerique, pendant la guerre qui vient de finir, a donné à cet ouvrage une vogue prodigieux; et L’edition a eté epuisée en quinze jours. Cet evenement m’a determiné á en donner une edition nouvelle; et il Semble que la paix actuelle m’y invite autant que L’empressement du public. Si vous aviez, monsieur, quelques nouvelles observations à faire, à ce sujet, je me ferai un devoir de les mettre à profit; et S’il Sétait glissé, comme je n’en doute pas, quelques fauts, Sur L’article des 13 provinces-unies, je m’empresserai à les corriger, aussitôt que vous m’en auriez donné connaissance je me recommande de nouveau à vos bontés, Sur ce point, et à celles de m. votre grand-pere. Mon intention etant de faire tous mes efforts pour mettre le plus d’exactitude possible dans ce petit ouvrage, je ne negligerai rien pour acquerir des lumiers propres à le rendre utile à leur aux quels il est destiné.
j’ai L’honneur D’être avec respect, Monsieur, Votre tres-humble et tres-obeissant Serviteur