La renomé qui publie vos vertus et votre humanité, pour les malheureux, me fait prendre, la liberté, de vous importuné et vous demendé une part dans les secours, que vous donné aux infortuné, jay ut le malheur, de perdre toute ma fortune, sur mer, je suis reduitte moy et trois Enfans a la plus cruelle, nesesite, jay tout vendu, pour donné du pain a mes pauvres Enfans, et pour nestre pas a charge d’honettes gens, je suis ameriquaine, né au fort st piere de la martinique, par consequ’ant Etrangere eloigné de ma patrie, sans parens, sans amis, sans secours mourante de faim et de froid, mais monsieur je ne vous importuneres pas sans mes pauvres Enfans, que je vois perir de froid et de Besoin, Etant trop jeune pour travaillé daigné donc monsieur jeté, un oeüil, de compasion, sur trois inocent qui leve leur mains inocente, vers vous pour vous prié de prendre pitié de leur misere, que neste vous sepectateur de leur misere, vous en serié touché de compasion, je mejette a vos pieds pour vous prié de leur sauver la vie, en nous accordant une part dans vos bien faits, nous ne cesserons de prié le seigneur, pour la conservation, des jours si precieux aux infortuné jay lhoneur destre avec respect, Monsieur, Votre tres humble et tres obeisante servente