Je crois vous avoir dit déjà que je donne aussi copie au Su[bstitut] des Extraits que je vous envoie, et que cela lui fait grand plaisir. Jamais on ne m’a parlé avec plus d’ouverture, qu’après avoir vu l’Extrait ci-joint de Paris. On m’a avoué enfin, que toutes les apparences sont pour une guerre entre la F—— et l’Ang——; la premiere ne pouvant plus souffrir les violents procédés de l’autre; mais qu’on la retardera seulement encore le plus qu’on pourra; qu’en attendant Mr. de N[oailles] Amb[assadeu]r à L[ondres] a ordre de réclamer plusieurs vaisseaux pris par les Ang—— sur les côtes de France. Je lui ai répondu là-dessus, que Dieu bénira les armes jointes de la F—— et de l’Am—— unie; et qu’en mon particulier je ferai de mon mieux pour être toujours plus utile aux uns et aux autres. C’est sur quoi vous pouvez compter, comme sur le vrai respect avec lequel je suis, Messieurs, Votre très humble et dévoué serviteur