Celebrer la paix de l’amérique et de l’angleterre, c’est célebrer Votre Ouvrage; et dans les Vers que j’ay l’honneur de Vous adresser, j’ay cru pouvoir mettre Votre nom a coté de Louis XVI et de Vergennes. Quelle gloire, Monsieur, Vous Venez d’acquerir! Ce n’etoit donc pas assez d’avoir etonné les hommes par Vos Sublimes découvertes, et par ces Vues sages et profondes de Législation et de politique qui Depuis longtemp ont marqué Votre place à coté des Lycurgues et des Justiniens, Vous avez encor voulu être utile à Votre patrie, et un etat immense doit à Vos soins et à vos Travaux sa liberté et son indépendance; Daignes recevoir, Monsieur, les Trop foibles eloges que j’ay offert a ces services signalés comme un Tribut de l’admiration que je partage avec tout l’univers, et de la profonde Vénération avec laquelle je suis Monsieur De votre excellence le tres humble et tres obéissant Serviteur