Donner un petit pois pour une grosse fève, comme dit un ancien proverbe Belge (et je suis de cette bonne Nation) voilà mon histoire avec vous. J’ai eu L’honneur de vous adresser une partie de mes foibles ouvrages, et vous me gratifiez de vos oeuvres scientifiques! J’ose encore, Monsieur, vous envoyer La bagatelle ci Jointe, dont L’avertissement seul et l’introduction, doivent, ou peuvent se lire. J’attends, de flandres, mon choix d’histoires morales, en 4 parties, et mes mémoires de Lacour d’Auguste (Octavien César) pour Les mettre à vos pieds. Daignez, Monsieur, me donner Le jour, Le moment précis, où je pourrai avoir Le bonheur de vous voir, de vous admirer, de vous entendre et de m’instruire. Si je L’osois, je dirois, ici, Barbarus hìc ego sum, quia non intelligor illis. Je suis avec autant d’estime, d’attachement, que de respect et de vénération Monsieur votre très humble et très obéissant Serviteur