Vous vous souvenez de nos conventions. J’ai l’honneur de vous
faire passer une note que nous avons reçue.
Dans la Reponse que vous me ferez la grace de m’adresser, je
vous serai obligé de mettre à la fin
Pardon mille fois, Monsieur. Je vous remercie moi, de l’accueil
que vous avez fait à M. Le Chevr. de sauvigny.
Voulez vous bien faire agreer mes respects à Monsieur francklin
et en recevoir la part qui vous est due.
J’ai l’honneur d’etre avec ces sentimens, Monsieur, au nom du
Pere et de la Maman et de La D[emoise]lle votre très humble et
très obeissant serviteur
[Je] joins ici [l’i]mprimé d’un [pe]tit Poëme qui [a] eu ici,
quelque [su]ccès.
M. Aubert prie La Loge du Patriotisme de vouloir bien faire
recommander de nouveau à Monsieur francklin le frere Gautier pour
la place de Consul à Barcelone; venant d’être instruit
Que le Congrès a envoyé à M. Barclay consul general en Europe
le pouvoir de nommer à ces differentes places.
Minute de la Planche adressés au f franklin Ministre
Plenipotentiaire des Provinces unies de L’amerique
[Same thing as 7393]
Cette Planche a été scellée timbrée et signée par les Lumieres
et par la majeure partie des officiers de la Loge. Le f felix
nogaret la remise au f dubuisson qui en fait Porteur M. Aubert
par qui le f Gautier a été recommandé.
Cy Joint Copie de la planche adressée par le f Gautier à la
R. L. du Patriotisme.
Le S[ieu]r Gautier Maçon reçu en Anglettere, né francais, est
établi à Barcelonne. Il y tient une maison de commerce
considerable; il en tient une aussi a Alicante qui n’est pas de
moindre importance; il possede parfaitement les langues anglaise,
hollandaise, italienne, Espagnole ainsi que sa langue naturelle;
il a fait l’etude la plus approfondie du caractere Espagnol, et
par ses liaisons avec les gens en Place de cette nation, il est
plus que qui que ce soit en état d’occuper la place à créer de
consul des Etats Unis D’amerique resident à Barcelonne, d’y faire
honneur au Congrès, qui l’employeroit, et d’y veiller
scrupuleusement à ses interets.
L’ambition du f Gautier, pour obtenir cette place, est
fondée sur le desir naturel que ne manque jamais d’avoir un
étranger, de fixer sur lui une consideration qui le mette à l’abri
des atteintes de L’envie, dans le pays qu’il a adopté pour patrie.
Monsieur Le Guay lui a promis ses bons offices aupres du
Congrës, mais il desireroit s’y appuyer des suffrages et de la
recommandation du tres illustre et tres respectable frere
frankelin, et il supplie la Respectable Loge du Patriotisme à
L’Orient de Versailles d’être la Mediatrice et son ange tutelaire
auprès de cet homme digne de la vénération des siecles present et
futurs.