Dans la réponse Monsieur, dont vous m’avez honoré le 5 juin Dernier au sujet de mes inquiètudes Sur Lexistence De M. Le Vicomte De Mauroy mon ami, vous eutes la bonté de me marquer que vous feriés des informations a son sujet en amérique et que vous me feriés part de leur résultat. Comme il y a plus de quatre mois je présume Monsieur, que vous auriés pû recevoir une réponse de Boston ou jay ou Lhonneur de vous Marquer quil avoit passé Lhiver. Indépendamment de l’amitié qui m’attache a luy, L’arrangement de ses affaires dont je suis chargé par procuration éxigeroit que je sache sil vit encore aÿant Les brasLiés par cette incertitude sur des objets pressants qui périclitent. Je vous aurai donc la plus grande obligation Monsieur, si vous pouviés me procurer des nouvelles certaines sur son sort, un silence d’un an juste, est bien fait pour m’inquiéter et ne m’annonce que trop Combien peu jay a espérer. Jay Lhonneur D’etre avec Respect Monsieur votre très humble et très obeissant serviteur