Seroit il possible qu’u [sic] macon des plus infortunés ne puisse trouver grace dans le coeur de ses freres! Quand on se rappelle que le temple ou se rassemblent les vrais maçons est celui de l’humanité, cette idée se dissipe comme un nuage qui ne peut cacher longtems la vraie lumiere, c’est donc avec cette confiance compagne ordinaire de la persuasion, que le frere Toscano se presente a vous, le bruit de vos vertus si repandu dans l’Univers, la candeur de votre caractere est un charme puissant qui m’attire et je crois n’avoir besoin pour exiter votre sensibilité que d’exposer des malheurs compliqués. Figuré vous T R f un viellard abbandonné de ses enfans, réduit dans la derniere pauvreté après avoir eté dans l’opulence, malgre tout vertueux dans sa disgrace et courageux dans l’adversité mais il soufre, et votre coeur ne pouvant le voir soufrir, il volera au secours du frere malheureux persecuté par la fortune aveugle et marâtre pour lui, il n’appartient qu’a vous de reparer les tors de cette divinité injuste, et la divinité tutelaire des parfaits maçons viendra jouir dans vôtre coeur de l’homage pur que vous savez lui rendre, cette divinité est la bienfaisance elle y regne et le rend sensible, je ne puis tracer ces mots T C f sans repandre des Larmes de douleurs et d’amertume. C’est vous que je cboisis aujourd’hui pour en tarir la source. Un simple [et] noble devoir vous appartient. C’est un metier divin que de faire des heureux et c’est le votre. Voila l’homage le plus parfait que j’ose attendre de vous et vous donnerez a la maconnerie un nouveau Lustre et un exemple le plus frappant d’humanité, les maçons étant par Essence les amis et les protecteurs des infortunés.
Je ferai toute ma vie des voeux au ciel pour la conservation de votre santé si chere et si precieuse accordé moi la faveur d’etre avec le plus profond respect par les N. M. Q. V. S. C. A. L. h. q. v. S. D.