J’etais chez le Tresorier de M. Le Comte d’Artois à quêter des fonds Lorsque vous avés pris la peine de venir visiter votre serviteur.
Faites moi le plaisir de m’informer par votre valet de Chambre du Jour que vous voudrés bien me donner pour accepter notre petit diner bourgeois. Cela vous Sera facile, et vous me ferés un Sensible plaisir, en m’avertissant; parce qu’il m’arrive, comme à tout le monde, de m’absenter. Ce Serait une peine réelle pour moi d’etre encore absent quand vous viendriés. J’espere bien que Monsieur votre petit fils sera votre second ce Jour la, ou à Son défaut un de vos amis, Si vous ne venés pas seul.
Nous conviendrons alors du Jour où nous pourrons nous même repondre à votre honnêteté.
Ma femme et ma fille vous presentent leurs respects: agréer les je vous prie avec les miens. J’ai L’honneur d’etre aimable Docteur Votre très humble et très obeissant Serviteur