From — Durieux de Beaurepaire (unpublished)
Amiens le 27 janvier 1782
Monseigneur,

Des maisons americaines etablis a L’Orient qui sons Mrs. Cuming & marcaty, Nesbit et Cie. de philadelphie, La premiere me mende une tres forte partie de Marchandises de cette fabrique, la seconde ne me commet qu’une balle. Ces maisons etablies depuis peu de tems dans ce Royaume jouissent d’une bone Reputation, a ce que l’on me marque, par l’Exactitude, dans leurs Engagemens, et par les profits quelles sons sensé faire dans un Commerce fort considerable.

Dans les diferentes informations on les soupsonne etre etablies a L’Orient par ordre du Congré, si la chose etois vraie elle merite la plus grande Confiance, et par Consequent un Credit ilimité; jay crus Monseigneur, prendre la liberté de vous ecrire pour n’agire dans une parielle Circonstance qu’apres les avis que j’ose esperer que vous vouderois bien me faire donner pour ma gouverne.

Ma maison Monseigneur, qui est au nombre des premieres d’yci sera toujour tres empressé a remplire avec Exactitude les Commissions dont le Congrés, ou ces ministres vouderont bien La charger; et Rien ne sera Epargné quand il sagira de prouver a la nation americaine, L’attachement sincere que tous bon francais a pour elle.

Je suis avec un profond Respect Monseigneur Votre tres humble et tres obeisant Serviteur

Durieux de Beaurepaire
Secretaire du Roy honoraire Sindic de la Chambre
Du Commerce et juge consul en Exercise
La Raison de ma maison et j Bte. Durieux le jeune
Endorsed: Durieux de Beaurepaire, Amiens 27 Janvr. 1782.
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