From — Lefebvre de Longeville (unpublished)
Paris ce 7e May 1778.
Monsieur,

Lors que j’eus l’honneur de vous aller voir vers le 15 du mois dernier pour vous faire part de la perte du Navire de Mr. du Bourg, je vous remis un Livre d’epreuves de Caracteres d’une fondrie qui est a vendre a Paris. Vous me fites l’honneur de me dire Monsieur que vous verriéz a vous occuper de ma proposition. Permettéz moi de me rapeller a votre souvenir et de vous remettre a cet effet un memoire qui vous demontrera l’utilité et combien seroit pretieuse pour votre pays L’acquisition d’une fonderie. C’est la chose du monde la plus rare a trouver a acheter parceque cela reste pour L’ordinaire dans les familles Je pense encore que Notre Gouvernement s’opposeroit, s’il en etoit informé, à la sortie du Royaume c’est pourquoi il faudroit certaines precautions qu’il est facile de prendre. J’ai L’honneur d’Etre avec un très profond respect, Monsieur, Votre très humble et très obeissant serviteur

Lefebvre de Longeville
Rue de Bourbon ville Neuve a Paris
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