Le 3 mars 1779 il a été controllé au port de passy banlieue de paris 250 voies de bois a bruler sous le nom de Monsieur votre pere;

Ces bois etant assujettis a 3 l.t.. 12. 8 d de deniers par chaque voie desquelles 2 l.t.. 18. 6 sont perçus par la ferme généralle, le surplus montant a 14 8   aussi par chaque voie est Régis pour le compte du Roy et en conséquence perçu par un Receveur particulier.

Il est vraisemblable que l’objet concernant la ferme a êté acquitté mais celui dont la Régie généralle est chargée et qui se monte a177 l.t. 10 est encore dû.

Il y a Monsieur quelques mois que je fus adressé a vous et que j’eus l’honneur de vous parler de cet objet, vous me Renvoyates alors a Mademoiselle de chaumont que vous me dites être chargée d’acquitter ces droits.

Je me suis en conséquence présenté quatre a cinq fois depuis cette Epoque chez Monsieur de chaumont a passy, de qui je n’ai pû encore avoir aucune solution non plus que de Melle de chaumont sinon qu’en la derniere démarche M. de chaumont me fit dire par un de ses commis qu’il avait tout payé. Si j’avais pû parvenir a parler a M. de chaumont ou bien a Melle. je leur aurais fait toucher du doig qu’ils se trompoient, puisqu’il est certain que nul autre que moi n’est chargé du Recouvrement de la somme que je Réclame et n’a pû s’ingerer a la percevoir.

Comme la Compagnie qui me commet ne peut se dispenser de Rendre compte au ministre des dificultés qu’eprouve le Recouvrement des sommes dont elle est chargée et que conséquemment elle serait obligée de lui parler egallement de cette modique somme si elle ne se trouvoit pas acquittée promptement, je vous prie instamment Monsieur de vouloir bien vous en expliquer avec Monsieur de chaumont et le déterminer a mettre fin a mes courses a cet Egard.

Je suis avec Respect, Monsieur, Votre très humble et très obéissant serviteur