J’ai eu plusieur fois l’honneur de m’adresser a votre Grandeur La supliant de me faire la Grace de m’informer, du resultat du Congrés, au sujet des officiers françois a leurs servisse, ayant repassé depuis huit mois pour retablir ma santé, avec un congé d’un an, la paix s’etant faite dans cette entrefaite, il est vraisemblable qu’il y aura un changement dans le millitaire. Comme etant fort attaché aux etat unis je ne balanserois pas a y repasser, mais sepandant j’aurois desiré savoir si je serois encore employé. Dans cette insertitude je suis fort ambarassé. Si je savois leurs dessision je prandrois mon parti, en tachant de me remettre au servisse de france. Je vous suplie de me faire la grace de me tirer de cette insertitude. Experant cette Bonté de votre Grandeur, je l’honneur dettre avec Respects Monseigneur Votre tres humble et tres obeissant serviteur