Le Sr. Jean Larrouy, Négociant à Andaye, posséde une maison de Commerce essentiellement utile à Ses Correspondans.

Si la ville de Bayonne obtient le port franc, qu’elle Sollicite, Sa prospérité influera Sur le païs de Labourt qui l’environne.

Ce cas Se réalisant, les Etats unis de l’amérique Seront charmés de trouver à Andaye un Citoyen Zélé, Capable, avec des facultés, pour procurer à leurs Navigateurs toutes les ressources et les facilités convenables pour la propagation de leurs diferentes branches de commerce maritime Sur la rade de Andaye, dite du figuier, en lui conférant la qualité de Vice Consul du Congrès.

Le S. Larrouy a l’honneur de S’offrir pour demander la préférence de cette place, pour en remplir les fonctions avec distinction, Sans aucune espece de retribution, il se contentera de la qualité Susdite de Vice Consul, et rendra Ses Services les plus étendus à tous les Navigateurs des Etats unis.

M. de franckelin est très humblement Supplié de vouloir bien accorder Son Suffrage au S. Larrouy, afin que le Congrès daigne l’honorer de Sa confiance en le nommant Son Vice Consul à Andaye, Suposé que Bayonne devienne port franc; il en conservera une reconnoissance Sans bornes.