Je n’ai pas eu l’honneur de vous voir souvent, mais la maniere prévenante et honnête avec laquelle vous m’avez reçu m’a infiniment flatté. C’est à ce titre, Monsieur, que je prends la liberté de vous inviter à un bal chez ma mere le samedi six mars. J’ose espérer que vous me ferez l’honneur d’y venir. Je sçais que la route est un peu longue, et lorsqu’on la fait seul, elle paroit plus longue encore. Si vous voulez me faire l’honneur d’amener avec vous un jeune homme de vos amis, vous en êtes absolument le maitre. Vous devez juger, Monsieur, qu’il ne peut qu’être bien reçu sous vos auspices. Vous voudrez bien me répondre le plustôt possible. J’ai l’honneur d’être avec une parfaite considération, Monsieur, Votre Très humble et Très obéissant serviteur