Madame La marquise de Pradel chargé de L’habitation de Messieurs et Dames de Valmenier ses freres et soeurs, qu’ils possedent dans L’isle de La martinique chargea Mr. Pitauts de La Risaudiere negociant a st. Pierre de La Martinique, de faire un Envoi de Sucre Brut pour Les Etats unies, en Consequence Mr. Pitauts fit embarquer dans le mois de 9bre 1779. 30. Barique de Sucre Brut pour etre transporté a Philadelphie sur les flutes ci aprés nommés.
10 Barique Sucre Brut sur le navire La marie francoise Cap. Revole
10 Barique Sucre Brut sur le navire Le Liverpool Cap. guiho
10 Barique Sucre Brut sur le navire L’Interessant Cap. Etheard. Le tout a Ladresse et consignation de monsieur John Benizet marchand a Philadelphie sous La Recommandation de monsieur Wam. Benigham.
Le produit de ces 30 Bariques de Sucre devoient etre placés en Lettres d’echange donné par Le Congrés des etats unies, sur Monsieur Le Docteur francklin, pour etre payé en françe. Elles devoient etre adressés a Mad. La Comtesse de Cherisey une des Interessée. Depuis L’epoque du Mois de 9bre 1779. on a appris que les trois Batimens avoient Relachés a st. Domingue, et depuis ce temps la on a sçu par La Voie de st. Eustache qu’ils etoient entrés tous les trois, Le 9 de Juin 1780. dans La Delaware.
Mad. La Comtesse de Cherisey prie Monsieur Le Docteur francklin de vouloir bien lui faire donner des nouvelles de ces trois Batimens en faisant demander a philadelphie ce que sont devenu Les 30. Bariques de Sucre Brut et les Lettres d’echange qui devoient en etre Le produit en france. Monsieur Le Docteur francklin par sa Correspondançe avec Les etats unies, peut tranquilliser Les Interessés sur cet envoy de sucre, qui ne sont pas sans Inquietude, n’en ayant pas eu de nouvelle depuis un an qu’ils sont partis de la Martinique.