Je ne puis que vous renouveller, mon cher ami, mes remerciments a l’egard de l’habit que vous m’avez envoyé, tout le monde L’a trouvé charmant, et moi plus que tous les autres. Le départ du courrier ne me laisse que le tems de vous dire que M. G Daugirard m’a ecrit qu’il n’avoit pas encore reçu le baril de poudre, et vous m’avez cependant ecri que vous lui aviez envoyé, si vous ne l’avez pas encore fait, au reçu de ma lettre, envoyez le lui je vous en prie, il aura une occasion sure de me l’envoyer le lendemain ou le surlendemain. Je vous demande bien pardon de la peine, adieu bien vite, car je suis bien pressé.