Un jeune infortuné prend la liberté de vous interompre, malgré qu’il n’a Pas L’honneur d’etre connu de vous, Le ciel Seul lui en à donné Lidée, ne sçachant de quel coté tourné La tête, une inspiration m’est vénnu frapé Les sentiments, et m’engage avous déplorer ma triste Situation; depuis Cinq mois acharge a une mere infirme h’ors détat de pouvoir me soutenir sans bien sans ressource; il ose vous suplier d’avoir pitié de sa position, et de lui être favorable en quelque chose; ne pouvant douter de la Grandeur de votre âme, etant aussÿ cheri et respecté Parmis une nation dont vous Soutené les vive interet; je désiroient Sil Etoit possible Par votre pouvoir d’obtenir une place d’officier dans les troupes de Boston je me regarderoient comme Lhômme du monde Le plus heureux; je vous donnerois Monsieur; toute les informations, pour la sureté de ma personne. Comme je suis homme de probité; aÿant Le malheur d’etre dans La plus misérable infortune; je suis née de la ville de Cologne en Allamagne; fils de feu un ancien Lieutenant de cavalerie au service, D’espagne et de france; ainsÿ que petit et arriere petite fils de Capitaine au Service d’espagne; ce qui m’engage fortement à prendre Le même parti; mais naÿant pas un Sols de bien, je ne puis en demander en france par La trop Grande dépense que long ÿ fait; jai recours en vos bontés d’ailleur un gout particullier que j’aie de devoÿager, m’anime avec plus d’ardeur à reclamer votre tendresse et votre pitié; pour un jeune malheureux dénuer de tout et qui est d’un chagrin mortel de ne pouvoir satisfaire sa passion dêtre militaire; une simple Soulieutenance; je la regarderoîs comme un coup de fortune, inesperé pour moy; C’est pourtant ce que jose demander; Pardonné ma témérité; mon Etat et une mere Languissante hors détat de méder; tout me force à frapé à quel que porte qui daigne être Sensible à ma situation; je croie ne pouvoir mieux m’adresser qua vous, Monsieur; puisque Le ciel seul m’en n’a fourni La penssé; C’est pourquoi je vous Suplie engrace de m’honorer d’un mot de response n’osant pas me présanté sans votre permission; je suis avec profond respect Monsieur Votre tres humbles et tres obeissant serviteur