C’est peu de vous exprimer ma joie de L’heureux evenement de la prise du Comte de Cornwallis et du corps qu’il commandoit; elle est sans seconde: ce pendant manquoit a celui de Burgoyne. Rouillé, mon gendre, brigadier des armées du Roi, qui s’est empressé a me L’annoncer ne pouvoit me faire eprouver sensation plus agreable et plus vive. Recevez, Monsieur, mon compliment qui vous est du a tant de titres, que vous etes La pierre fondamentale de l’heureuse revolution, contre Laquelle, La tirannie devoit un jour se briser. Elle expire: puisse Le Ciel, propice a mes voeux, vous faire jouïr Longtems de vos penibles travaux; il ne me Laissera rien a desirer. Jai L’honneur d’etre avec tous Les sentimens qu’inspire L’admiration et Le plus profond respect Monsieur Votre très humble et tres obeissant serviteur