Il ÿ a quelques semaines, que j’ai pris la liberté de Vous écrire, et de Vous prier Monsieur d’avoir la bonté pour moi, de Vous intéresser pour moi, et mon Cousin auprés le Géneral Wassington, aûquel je Vous joignois une lettre, de nous faire entrer au Service du Congrés Americain. Mais comme je n’ai pas eû le bonheur de recévoir quelque réponse et que cépendant cette affaire me tient fort à Coeur, je crains, que ces lettres ne sont point rémit entre Vos mains; Ainsi je Vous supplie Monsieur, d’avoir la bonté d’ÿ réflechir, et de m’honorer d’une prompte réponse. Vous m’obligerés infiniment, et Vous ne Vous répentirés pas, de Vous être interessé pour un homme qui par sa Conduite Vous prouvera d’avoir merité Vos attentions, et la meme chose je puis Vous dire aussÿ du jeune homme mon Cousin, qui attend impatiement Votre réponse, pour pouvoir demander son Congé de Son Altesse Electorale, parce qu’il est encore dans la Capitale.

J’espere Monsieur, que Vous agréeres la priere de celui, qui se dit avec beaucoup d’estime et consideration, Monsieur, Votre trés humble et très Obeïssant Serviteur