Je suis fort surpris Monsieur quayant eu l’honneur de vous écrire pour ravoir un papier que vous maviez prier de vous laisser; et mon frere vous ayant écrit deux fois pour le même objet nous navons reçu aucunne reponce ni l’un ni l’autre. Jen suis dautant plus surpris que je vous reclamois deux lettre de change au profit du capitaine du penet de 10 louis chacunne que javois acquitée avant de partir de nantes sur le simple reçu du dit capitaine et que je vous ai envoyé de versailles. Il me semble que vous auriez du m’ent accuser la reçeption et me remvoyer les dittes lettres que vous mavez dit avoir entre vos mains. Je suis étonné qu’un homme aussi respectable que vous ne connoisse pas assez l’honnesté pour en manquer vis avis de personne qui ne sont pas faite pour qu’on leur manque, je voudrois pouvoir me persuader que vos grandes affaires sont cause du désagrément que j’aiprouve. J’espaire pourtent que vous trouverez le moment de me satisfaire et que vous mépargnerez la painne daller moi même reclamer les deux objets qui font le sujet de ma lettre et attendant j’ai l’honneur d’être Votre tres humble et tres obeissant serviteur