Ce n’est pas le seul grand homme d’Athenes, Monsieur, auquel nôtre Siecle se plaise a vous comparer. Vous faites p[our] votre Patrie ce que Solon fit pour la sienne. Puissent les Loix que vous lui donnés durer autant que Vôtre gloire, et devenir le gage de son bonheur et la sauvegarde de sa liberté. Ce n’êtait point assés pour vous d’en avoir jetté les fondemens; vous venés de les affermir par le traité glorieux que vous avés conclû avec la france. Quoique L’ode que J’ai L’honneur de vous adresser, Monsieur, n’exprime que faiblement ma juste admiration et pour vous et pour tous les Grands hommes qui honorent et défendent Votre Pays; j’ose cependant me flatter que vous voudrés bien en faire hommage pour moi aux Cantons unis et au fabius de l’amérique.
Après avoir offert cet ouvrage au bienfaiteur de l’humanité Permettés moi, Monsieur, de le soumettre a l’Examen de Votre Judicieuse critique et de vous prier de m’en faire connaitre les défauts.
J’ai l’honneur d’etre avec Respect, Monsieur, Votre trés humble et trés obeissant serviteur