From Maximiliam-Marie-Isidore de Robespierre (unpublished)
a arras ce 1 8bre. 1783
Monsieur

Une sentence de proscription rendue par les citoiens de st. omer contre les conducteurs électriques m’a présenté l’occasion de plaider au conseil d’artois la cause d’une découverte sublime, dont le genre humain vous est redevable. Le desir de contribuer a déraciner les préjugés qui s’opposerent à ses progrès dans notre province m’a porté à faire imprimer le plaidoyer que j’ai prononcé dans cette affaire. J’ose espérer, Monsieur, que vous daignerez recevoir avec bonté un exemplaire de cet ouvrage, dont l’objet étoit d’engager mes concitoiens à accepter un de vos bienfaits heureux d’avoir pu etre utile à mon pays, en déterminant ses premiers magistrats à accueillir cette importante découverte; plus heureux encore si je puis joindre à cet avantage l’honneur d’obtenir le suffrage d’un homme dont le moindre mérite est d’etre le plus illustre sçavant de l’univers. J’ai l’honneur d’etre avec respect Monsieur votre tres humble et tres obéissant serviteur

de Robespierre,
avocat au conseil d’artois
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