Voulés vous bien permettre, au Supliant, de venir Vous Saluër, et Vous Supplier trés humblement, Monsieur, de lui faire la grace, d’agréer sa priérre, la plus secrete, à l’êffet, de lui accorder, par Vôtre bonté d’ame, ordinaire, généreuse, et bienfaisante, Tel secours Qu’il vous plaîra lui accorder, au soulagement de ses peinnes les plus grandes, en ce moment cy, causées, par la perte d’un proçés considérable, en la Cour, qui l’a réduit, et sa petite famille, à Toute fâcheuse extrêmité, et le fait souffrir, audéla de Toute expression.
Quoi faisant, Monsieur, vous obligerés infiniment, deux Epoux malheureux, Qui Vous auront Toute leur vie, une obligation des plus distinguée, et Vous prient d’excuser leur liberté, à vous demander Le service Qu’ils osent vous supplier de leur rendre, Secretement.
Nouveaux Motifs de leurs Voeux, pour Vôtre prétieuse Conservation, et pour la continuation de Vos jours, Toujours pûrs, et sereins, et semblables à ceux de Nestor. Enfin Monsieur, Vous connoissés Trop bien cette Réflexion suivante, des Grands hommes, pour ne pas Vous en attribuer Les avantages: