From the Marquise d’Auzoüer (unpublished)
ce 22 9bre 1784
Monsieur,

Je profite des offres de votre Excelence. Monsieur jefreson a bien voulu me faire les memes, mais je nai pu me ressouvenir de son adresse, daillieur je pense que vous avez lun et lautre les memes facilites de faire passer des lettres a merilend. Jen joint ici une pour monsieur carroll dannapoli.

Je me proposois lorsque ju lhonneur de voir votre Exelence de faire une connoissence plus particuliere avec madame adams, et une autre dames de lamerique. Je ne les vis que comme par apparition—ces cours instens me faisoient desirer davoir lhonneur de les voir plus long-tems mais je n’avois plus que huit jours a rester a paris, et javois donné a mon agrement celuy ou je fus a la ceremonie e pentemon. Mes affaires se sont trouvée accumulée sur la fin, de maniere que je n’ai pu suivre mon inclination. Je suis même partie un jour plutôt que je ne lavois projetté. Je suis persuadée qu votre excellence a occasion de voir souvent ses dames je la suplie de leur témoigner, combien jai de regrees dune perte que je ne pourrai jamais, peutetre, reparer.

A mon arrivée ici, jai trouvé mon mari dengereusement malade, moi même jai eu un gros rhume. Nous sommes mieux lun et lautre, mais nous ne sommes pas encore retablis. Je desire fort la continuation de la sante de votre Excellence, qui ma paru se bien soutenir. Votre reception a interessé ma reconnoissance plus que je ne puis lexprimer, par lattachement que vous avez temoigné avoir pour monsieur carroll, le plus proche parant que je connoisse, et aussi par la protection que vous avez vien voulu accorder a un abbé du meme nom, en luy procurant une legation directe du pape pour la conduite (?) des catholiques romain, qui sont dans les etats unis de lamerique. Je desire ardament que cette abbé que vous avez favorisé se rende digne de votre confiance, par son exactitude a remplir ses devoirs et a maintenir dans les bornes de son distric, lunion et la concorde si nécéssaire pour le bonheur de tous les etats. Puisse ceux des provinces unis de lamerique, prosperer de plus en plus! Puissé-je aussi faire agreer a votre Excelence, les sentimens de respect, et de vénération que ses hautes qualites inspire; et avec lesquels jai lhonneur detre Monsieur Votre tres humble et tres obeissante servante

Carroll dauzoüer

Mon adresse Madame dauzoüer a sa terre dauzouer le doyen pres chatedun en beauce.
Endorsed: Carrol D’auzouer 22 Nov. 1784
641766 = 042-u442.html