From — Besnard with Benjamin Franklin’s Draft of a Reply (unpublished)
De Present; â Courville en Beauce ce 30 aoust 1784
Monseigneur

Jé-âprend par un de mais âmis que Vous desireriez trouver quelqu’un qui fut en Etat de trouver des Mines â fer; et en Même temps en Etat de faire construire des fourneaux et des forges a fer? J’ose M’offrire, Monseigneur, et en même temps Jé puis vous âssurer que si Il y â des Mines dans L’a dependence de l’americque que jé suis en Etat de les trouver et de faire construire tout cé qui sera convénable pour ses sortes dé manutentions; Jé suis verssé dans ses sortes de traveaux et dans la partie des forges depuis Mon enfence; et Si Jé âvois Le Bonheur de Vous estre âgreable, et que Vous Ussiez Reellement Besoin d’un Sujet; Jé m’obligerois de Vous fournir des preuves de Mon savoir et de ma conduitte par un Infinite de grand Seigneur pour qui j’en ai fait construire, et dont nous nous sommes rendu les ferniers; C’est en Vous offrent mais service que j’ai L’honneur de Vous assurer qu’il y a 27 années que je suis dans les forges et que Jé né suis âgé que de 41 ans. En attendant L’honneur que Vous Voudréz bien me faire faire d’unne reponce, Jé demeure et J’ai l’honneur d’estre âvec un tres profond Respec Monseigneur Votre tres humble et tres obeissant serviteur

Besnard
Maitre de forges
  [In BF’s hand] That what he has heard is a Mistake. That there are every where in America Iron Mines and People skill’d in finding and working them. That I thank him nevertheless for his Offers, but can by no means encourage him to leave his own Country for ours. &c.
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