From — Longchamps (unpublished)
ce 30 Janvier 1784
Monsieur,

Je désire de tout mon coeur que le Manuscrit que mon fils a eû l’honneur de vous présenter il y a cinq ou six jours, ait pû vous plaire. Il est probable que la multiplicité de vos occupations vous a empeché de m’honnorer d’un mot de réponse, ainsi que vous aviez bien voulu le promettre. Ce retard ma donné une lueur d’esperance, sans doute que vôtre ame généreuse et sensible aura été touché de la situation malheureuse de mes affaires. Je vous les ait éxposés avec toute la vérité possible. Vous pouvez être dans ce moment Monsieur, un ange tutelaire pour moi. Si ce manuscrit ne pouvoit vous convenir comme objet utile ou de simple curiosité dans vôtre bibliotheque. J’oserois prendre la Liberté de vous demander dans ce moment un secours, tel que vous le jugerez a propos, pour me mettre dans le cas de pouvoir remplir une fourniture assès consequente pour moi, dont je vous ait parlé dans ma premiere lettre. Mr. le Marquis d’amezaga dont j’ay lhonneur dêtre connu depuis longtems, pourra vous dire la situation de mes affaires. Si vous daignez vous interésser pour un Infortuné qui benira toute sa vie L’instant ou il a consideré vôtre humanité comme un port assuré aprés les differents orages qu’il a éssuyez dans sa vie. J’ay l’honneur dêtre avec le plus profond respect Monsieur Vôtre très humble et très obeissant serviteur

Longchamps

640886 = 041-u292.html