From — Le Roux (unpublished)
A Versailles le 7. mai 1782
Monsieur,

N’ayant point l’honneur de vous être connû, Je ne puis espérer de trouver grace devant vous sur la liberté que Je prens de vous adrésser le prospectus cy Joint, qu’en faveur de l’intérêt que son objet doit inspirer. Les vuës sublimes, et les découvertes utiles, dont il présente le précis, m’ont paruës de nature à etre déférées aux lumiéres et aux connoissances profondes d’un Juste appréciateur tel que vous, Monsieur. L’auteur a consacré sa vie à un travail dont il retire actuellement de précieux avantages pour le bien de l’humanité. Je lui dois l’existence de ma femme; et ses secours l’ont rendu à la vie. Vous offrir l’esquisse de son ouvrage, solliciter votre attention, et obtenir votre suffrage, c’est m’acquitter vis à vis de lui, et de la maniére la plus satisfaisante, des sentiments de reconnoissance que Je lui ai voués: J’ose croire que ce motif pourra vous intérésser, me mériter votre indulgence, et vous rendre mon hommage plus agréable.

Je suis avec respect, Monsieur, Votre tres humble et tres obéissant serviteur

Le Roux
Secretaire de la Ch[am]bre de Monseigneur
Comte D’artois
M. francklin
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