From Pagin (unpublished)
Paris le 24 fevrier 1788
Votre Excelence

me permetra telle de lui rappeller les heureux momens que nous avons passes chèz Elle à Passy chèz Madame Brillon, chèz les bons voisins Monsieur et Madame Le veillard, M. Grand, etc. etc. Tous vous aiment, vous regrettent, et ne trouvent de consolation dans votre absence que de s’entretenir souvent de V. E. et de toutes ses Eminentes vertus! J’y ay recours dans ce moment pour rappeller a V. E. les bons offices qu’elle a bien voulû me promettre de rendre a mon neveu M. Milliet au sujet d’un n[égocian]t M. Dorhman qui lui doit une somme asses considerable; pour les causes enoncées au memoire que j’ay eu l’honneur de remettre a V. E. a Passy, et dont je joins icy un double pour lui evitter la peine d’en faire la recherche.

Je joins aussi une lettre ouverte du S[ieur] Milliet au S[ieur] Dorhman dont je prie Votre Excelence de voulloir bien prendre lecture avant de la lui faire parvenir, afin de le convaincre de ses injustes procedes envers mon parent.

Enfin j’espere que V. E. voudra bien me rendre cet important service, et être sur de la reconnoissance infinie que j’en conserveray et avec laquelle je seray jusqu’au dernier moment de ma vie de Votre Excellence le très humble et très obeissant serviteur

Pagin

Mon fils prend la liberté de vous presenter ses très humbles Respects, et de dire, ainsi que moy, mille choses a Monsieur votre petit fils. Tous nos amis sont en bonne santé. Nous disons souvent avec Madame Brillon La Marche des Insurgens a votre Intention!
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