From ——— (unpublished)
[1777-1785]
Monsieur,

Vôtre zele patriotique, semble me permettre de vous presenter un raive produit par des causes horribles, accompagniées des Suittes affreuses qui se font sentir tous les jours avec une amertume qui Leurs ets particulier: Car quoi de plus teribles après Savoir vû dépoillue, que de se voir oubliés, méconnaitre, avilli, par Le reste des hommes, voi-là lapanage d’un indigent: ce pour quoi je vous conjure de prendre les messures les plus assurées, pour en epargnier vôtre chere patrie. J’implore vôtre patience, pour vous exposer des idées qui deveroient être raisonnées: mais qui ne le sont pas faute des connaissances. Si ce que je vous propose et sot; que mon amour pour Le bien-être en obtien L’oubli, que Le feu L’acheve, et qu’il n’en soit plus parlé.

Vous Scavez mieux que moi, qu’un Sol doua, engendra La mollesse, La mollesse Le Luxe. Cepandant Sil etoit posible d’opposer des barrieres à cette contagion, afin quelle ne puise penetrer Dans Le paÿs qui Selon toutes apparences Sera Le plus heureux. vous Le fèrez facilement, vous hommes et les esprit Les plieront Sous vos mains, hèureusement pour    comme pr. vous, (Car cest un bonheur que de pouvoir travaillier à celui des autres), vous ets dans Le tems d’héroïsme, et si Le tems suivent La même marche, il y a un degrè de perfection chez Les nations comme chez Les hommes en particuliers; que quand il ÿ sont parvenu, ils degrade comme il ont gradué. par conséquence un edifice et solide Si les fondements son bien assurèes, ainsi fouillie La terre assuré vous, et taché par une Sage Lègislation, d’extirper Le Luxe, qui et Si souvent La Cause que L’on devient mauvais juge, traitre à Sa patrie.; Lâche et qui donne cette inneptie qui fait que L’on se    à qui appartenir; nous avons des cantons Suisse qui Sont des excellent modele, pour L’exterieur, ayez de l’or Si je ne Le vois pas, je ne puis en être jaloux. qui reste dans une chaumiére S’il na pas vû de château, il ignore La Structure mais comme il et imposible malgre Les Soins Les plus assidu, d’empaichers La terre de reproduire des ortilles, il et appro-pos de cherché des moiens pour que vos juge ne puissent sen trouver attiré. vous scavez qu’un juge corrompu peut corrompe ceux qui compose vos conseil, encore plus facilement Ceux qui font choix des réprésentant de La nation, qu’un jeuge venal et un exemple dangéreux pour Les peuples, avant La     faute on nest honnoite homme. et bien des gens Sil nest Les avoit pas seduit n’auroit pas dit Si mon magistrat Le fait ne puis Le faire comme Lui. Il ne paroi voir un moien qui pourroit Eloigner un juge d’etre seduit ni de Seduire. Se Seroit Selon moi, de Leur donner un appointement fixe qui Leur Soit payés par La masse de La Nation, ce-La pourroit fort bien Corriger à La Lenteur ordinaire, ou à Lapas du gain, qui fait que L’on     les parties avant que de La mettre daccord ou de renoncer.

je ne Scais Si ce Seroit un mal, que Le juge ne soit pas connu; par exemple, si vous aviez comme chéz nous diferents tribuneaux qu’on Le meteroient dans un meme parloir et que ceux qui Séroient èlus pour Les occuper, après avoir èté choisient par le conseil      ou Les représentants de La nation, On Leurs proposiroient de Cas à rèsoudre en forme de concours. et pour La faciliter d’un chacun: en proposer à resoudre sur le champ et d’autres à     et puis apres Leurs Solutions on rendroient justice aux meritte, il et inutile de dire et aux moeurs. et comme à tout concours il faut plus de concourant qu’il n’y à des places, on remerciroient Les autres, en-Suite on     Le pour Les tribuneaux, et dans chaque boite on metteroient la commission qu’il plairoit au Sort de distribuer, donc il Seroit trés Exprésément défendu dans donner connaissance sous peinnes d’être dégradé en public, et obligé de paÿer une amande considérable, et si pareille meaux arrivoit, ce Seroient de balotter quelques unes des places de chaque tribuneaux entre Les juges pour faire un changement; ou pour mieux prévènir que tel cas arrive, cest dinfliger peinne de mort à tel infracteur, et cinquante mille francs au dènonciateur. vous direz que La mèchansete peu se trouver chez un       qui pour faire périr un de ses confreres, pourroit porter un homme en Lui donnant des eclaircisements à faire des fauses dènonciations. doublè La rècompense proporsionement. Si après toutes Les précautions on ne peut prévénir Les injustices, il me paroit préférable qu’un juge perisse innoceament Lui qui à tout en main pour Sa déffence que de voir journaillierement ecraser Les peuples et Suivre les juges en fouler pour Lui demander justice à poids d’or. dans deux meaux, il faut prendre Le moin gros. vous me direz comment connoître Leurs place ou Laboratoir qu’il n’eut un grand calicor, et que Les places soient numerotée. et Le meme numero Sur La commision mais comment iroient-il exercées Leurs fonctions Sen être apérçu de ceux qui ne Seroient pas de Leur tribunal, et qu’il ne l’auroit pas de présènce pour Les tribuneaux; il Sèroient des juges voilà qui Subit et Les plus âgé [inserted: qui entrent tout à La meme heure dans une même chambre et puis qui aillent à Leurs departement] [written above: iroient] Sortiroient Le premier avec ceux qui Seroient de Son départèment    des autres et ceux des autres département attenderoient qu’il auroient annoncé Leurs entreè et Leurs Sortie pour aller et revenir a    pour La construction des places Je Les feroit dans Le gout de parloirs de nos Religeusses grilliees, et Le juges auroit une grille voillee d’un draps noir puisquil ne veut qu’entendre. Je vouderois que Lon n’emploia jamais Les noms des cliens mais quil y auroit dans chaque tribunal un emploiè qui donneroit des noms arbitraire traité Les affaires de La nation devant elle tant qu’il et posible. et gardez vous de donnez La nomination des charges tant civilles que militaire à un Seul homme. Car cè Le chemin de dispotisme à    ; il-y-a un tribunal cest l’unique pour Le Soutenir La Liberte. Comme ils ont Le malheur d’avoir des nobles qui et Les poison d’une      ils Se Sont donner des privileges des par et d’autre, et ce tribunal qu’on appelle Le vingt deux tien tout Le monde. en rèspect, jusqu’à Leurs peine, il et de la plus belle constitution, Le détail    miens dans un Livre           qu’une notion imparfaite que je vous donnerois. mais je vous conseil tres fort de vous en munir. peut-être ne   accorderoit til pas avec votre Legislation. jaurai toute La Satisfaction posible Si J’ai eu, une idee qui puise vous être utile; Je vous prie d’avoir ègard à ma jeunesse. et Je vous Le repet Si jai fait un tissu d’alteréas brulé ma Lettre Sitot La Lecture faite. Ce que je vous demande; comptant Sur vos bontè. Je Suis avec tous Le respect posible Votre très humble et obeissant serviteur.

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Addressed: Monsieur / Monsieur Le Docteur francklin / Deputé des Etats unis de L’amerique. / Septentrionalle   Sa Majestè très / chrétinn / A paris
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