D’après l’interet que j’ai présumé que vous pouviez prendre aux écrits d’un homme aussi célebre que Mr. franklin, j’ai pris la liberté de vous envoyer la premiere section de la lettre qu’il m’a addressée sur la Marine. J’ai l’honneur de vous envoyer la lettre entiere, avec celles que j’ai soumises a son jugement, L’une imprimée, à part, l’autre à la suite de la sienne.
Je vous prie Monseigneur de vouloir bien les reçevoir avec la bonté avec laquelle vous avez accueilli mes autres ouvrages.
Dans ces ouvrages j’ai traité des navires des Anciens, de l’usage que l’on pourroit faire de leurs voiles, et de divers moyens de diminuer les dangers de la navigation. Dans ma premiere lettre à Mr. franklin, j’examine les ressources qu’on pourroit employer pour l’étendre, pour perfectionner, pour rendre plus maritime la navigation des fleuves: pour faire des Navires qui aillent directement de Paris à Londres, à Philadelphie, à La Martinique, et reviennent ensuite à Paris.
Je suis avec un profond respect Monseigneur votre tres humble et tres obéissant serviteur