From Etienne d’Audibert Caille (unpublished)
Paris le 6. juillet 1784.
Monsieur

J’eus l’honneur de vous écrire en 1778 pour vous informer que L’Empéreur de Maroc, m’ayant nommé Consul de Paix pour les Puissances Maritimes Chrétiennes qui n’avoïent point de Répresentant dans ses Etats et Médiateur entre lui et celles de ces Puissances qui voudroïent avoir la paix avec S. M. Maroccaine, j’offrois en cette qualité mes services aux Etats Unis de L’Amérique Septentrionale. Je vous adressai ensuite, Monsieur, une Dépêche pour le Congrès par laquelle je lui rendois compte de mes bons offices auprés L’Empéreur de Maroc pour que ses Corsaires n’eussent causé aucun tort aux navires sous pavillon des Etats Unis. En 1780, par voye de M. Jay que j’eus l’honneur de connoitre à Madrid, je rendis nouvellement compte au Congrés de ce qui pouvoit l’intéresser à Maroc; par celle de Mr. Carmichaer de Madrid et de Mr. Harrisson de Cadiz, j’eus encore le même soin jusqu’à ce qu’il me parût dévoir m’en dispenser. Me trouvant icy de passage, je sérois infiniment flaté si vous vouliez bien, Monsieur, me permêttre de vous aller présenter mes dévoirs le jour et l’heure qu’il vous plairra m’indiquer. J’ai l’honneur d’être avec la considération la plus distinguée Monsieur Vôtre trés humble et trés obeissant Serviteur

D’audibert Caille
Consul de Paix et Consul Général de Prusse et de
Sardaigne auprés L’Empéreur de Maroc Hôtel d’Artois
ruë Richelieu
Notation: D’audibert Caille 6. Juillet 1784
641347 = 042-u021.html