To Pétronille Le Roy (unpublished)

J’ai reçu la charmante petit Billet de ma très bonne petite femme de poche. Je ne l’ai pas oublié, comme elle suppose, quoique ma long Silence donne quelque semblance à cette Idee; mais j’ai été trop embarassé des Affaires de toute espece, qui ne m’ont pas permis d’écrire Lettres a mes Amis. Neantmoins j’ai pensé souvent de vous, et de votre ancienne Amitié pour moi, avec les Sentiments le plus vives d’Estime et d’Affection. Vous etiez bien courageuse de monter si haut en l’Air par le Ballon. Et vous etiez bien bonne, qu’étant si prés des Cieux, vous n’avez pas pensé de nous quitter et rester chez les Anges. Je vous embrasse bien tendrement, et je vous souhaite toute sorte de Felicité. Adieu.

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