Benjamin Franklin Papers - The Financial Advisors of the Admiralty College to ——— (unpublished)

Answers to questions proposed respecting presents given by the States General of the United Netherlands to the Powers of Barbary.

(Copie)

Le Soussigné Conseiller Fiscal du College de l’Amiraté d’Amsterdam, ayant conféré avec Monsieur Bisdom, Conseiller Fiscal de l’Amirauté de la Meuse, sur le contenu de la note de M. Dumas, en date du 31 Decembre dernier, qui leur fut conjointement remise, a l’honneur de remettre ci-joint à M Dumas la réponse aux questions, qui font l’objet de la dite note, pour l’Information de la commission Plenipotentiaire des Etats Unis a Paris: pendant qu’il peut l’assurer, tant en son nom, qu’en celui de M. Bisdom, qu’ils ont l’un et l’autre saisi avec empressement cette occasion de pouvoir lui être de quelque utilité

Questions. 1. Quels présens L.H.P. donnerent l’hiver dernier à l’Empereur de Maroc, et à Son Ambassadeur? Reponse à la 1e. Qn. L.H.P. ont donné à cette occasion, tout l’equippement pour deux Frigattes de guerre; dix Pieces de cannon de bronze, de 24 Livres de balle, et dix de 18 Livres et ont outre fait remettre à l’Ambassadeur de Sa Maj. Impe. deux montres, quelque pieces de drap de diffèrentes couleurs, de la Mousseline, du Thé, du sucre, de la porcelaine, etc. a la disposition de M. l’Ambassadeur; pour avoir de quoi se rendre plus agréable à son retour auprès de l’Empereur. 2. Qu’ont Elles ete dans l’usage de donner? Reponse a la 2. Qn. L.H.P. ont envoyé de temps en autre une Montre richement montée. Il y a quelque temps qu’Elles ont fait remettre un présent d’un Poignard, en riche de diamants, de la valeur de 45,000 florins; et en dernier lieu deux mille fusils, qui avoient coûté environ 18,000 florins. 3. Quelles sont les sommes que la Republique donne annuellement à Alger, à Maroc, à Tunis, à Tripoli, à Tout autre Etat pareil? Reponse à la 3e Qn. Il n’y rien fixé à cet égard par rapport au Maroc, à Tunis, à Tripoli, et d’autres Etats pareils. On y envoie de temps en temps quelques présents pour les obliger. Quant a Alger, L.H.P. sont dans l’usage d’y envoyer chaque année pour la valeur de cinquante à soixante mille florins en Agrets et en Poudre à canon. C’est ce qu’on appelle les Présents ordinaires. Les présents extraordinaires S’y envoient outre cela tous les deux ans, et consistent en étoffes, draps, porcelaines, [sucre] et montent chaque fois a environ 17,000 florins d’Hollande. 4. Quelle est la manier de traiter avec ces Etats-là? Reponse à la 4e Qn. Toutes les Négociations avec les Etats susdits se font par les Consuls que la République envoie à ces différentes Puissances, et que y résident constamment: ou bien aussi par les dits Consuls assistés par quelque Capitaine de vaisseau de la Republique ou bien aussi, en cas de guerre et d’absence des Consuls, par le Commandant d’Escadre ou de vaisseau qui sont toujours munis dans ce cas-là de Lettres de L.H.P. Copié et collationné avec les originaux, qui sont entre mes mains, par moi-même. à la Haie le 22 Fevrier 1785.