From ——— (“Un Militaire”): Concerning Laws of United States (unpublished)

Vous avez dit-on, Monsieur, à rediger des Loix pour vos nouveaux etats de l’amerique, cela parait peu difficile vu quil n’y a qu’a choisir dans celles des nations, mais il y a bien à pezer pour les rendre en plus petit nombre possible, et encore plus à penser pour les bien faire observer: faites en sorte que les officiers de robe ne soient pas dans le cas de ceux de l’Europe; de vivre de leur travail à discretion; car vos loix ne seroient comme ailleur que des instrumens à injustices et à friponneries; les mercenaires ne manquent guerre d’acroître le travail pour plus de gain vû la foiblesse humaine, faites qu’aprés qu’un Juge aura prononcé une sentence comme définitive l’avocat perdant puisse lui faire ses observations sur les sujets condamnés, après quoi le Juge devra conformer ou reformer la sentence, et en cas d’apel suporter quelques peines pour son mat jugé; sil est insi il y a un moïen facile et sûr et très éxpeditif de faire dans tout état qu’aucun procès ne dure plus de six mois, sans des circonstances raremt. necessaires, ne coute plus de quatre cens livres et soit jugé avec une intègrité sur la quelle une critique raisonnée ne peut avoir prise; il previendrait les crimes secrets et saurait les découvrir. voila ce que tout le monde demande et qui ne se fait pas; parce que les officiers de robe comme ceux a soutanne veulent s’enrichir et se perpetuer, au dépens du bien public et de la paix.

La nature sage dans toutes ses opérations ne manque pas de faire naître dans tout état des hommes intéligents Zélés et intégres, pour célerer et diriger les autres, mais comme ils doivt. [doivent] être en petit nombre rarement ils parviennent à leur destination a moins qu’ils ne tombent dans la [cluse] des famille [aeréditées] sur les quelle tout le monde a les yeux fixés.

Quatre choses principales et essentielles peuvent élever un état au plus haut point de bonheur et de puissance. L’intélligence, la probité, l’activité et la temperence. N’admetez point de noblesse héréditaire dans vos états par ce que c’est une source d’injustices et de dégeneration, qui fermente lorgueil lenvie et la paresse: on peut proteger la famille d’un homme vertueu quand elle veut le meriter par elle meme par des louables dispositions.

Un homme qui se dégage d’un état obscure a bien plus de force et de courage pour faire le bien que celui qui reste dans le niveau du sien où il trouve tous les moiens de bien faire, sous sa main, sans vouloir ou pouvoir s’en faire un merite: pourquoi Jouirait-il des prerogatives de son pere vertueu, qui lui même l’en exclurait? il faut au surplus lui donner beaucoup pour qu’il y paraisse, aulieu que peu de chose parait beaucoup entre les mains du premier qui même l’emploïe pour le bien public.

Tout état a un trésors inepuisable, l’honneur et la distinction, mais il n’est précieux que quand il est judicieusement emploïé. recompenser et distinguer la vertu relativement au degré de son élevation excite puissement l’emulation; donner de l’argent aux riche et une décoration au dégarnie est faire à contre Jeus.

La richesse mal acquise doit être livré au mespris du public c’est à dire ces fortunes subites faites dans des états qui ne le comportent pas; c’est une révelation des friponneries subtilles qu’un fourbe adroit a su voiler.

Un homme de bien aime l’honneur et la distinction pour s’en rendre plus utile, mais la richesse autre que son nécessaire l’embarasse et lui déplait à la vue de l’indigence.

faites par vos Loix qu’aucun criminelle ne soit condamné à mort; parce que c’est punir la societé plus que le coupable que de le faire mourir: qu’il soit emploïé aux travaux public ou banis avec une marque bien reconnoissable. L’ignorance ou des trop fortes idées forment les sélerats, comme ils sont tous jeunes cinq ou dix annees de peine et de reflections ne peuvent guere manquer de leur procurer un vrai repentir. faites bien attention que la coruption des moeurs provient d’une éducation véneuse ou negligée, jugez-en par Paris et Londre. ne négligez rien pour que chacun connoisse la vertu relative à son état.

Dans les principales assemblées de religion, qu’il soit fait un éloge vrai des hommes qui ont précédemment remplis leurs devoirs avec aprobation, qu’il soit meme tenu dans l’eglise un registre ou toutes les actions louables soient inscrites; pour en conserver la mémoire et exciter l’emulation.

que chaque paroisse s’élisse, sans intrigue, le plus vertueu pour pere, capable de conseiller et édifier les autres, d’acorder les contestations et veiller sur tout ce qui peut contrevenir au bon ordre, qu’il se donne s’il est nécessaire des adjoints, qu’il tienne un registre sécret de ce qui se fera de repréhensible, pour mieux assoir son jugement pour prevoir les auteurs des délits secrets et les mort vivants.

que les femmes trouvent des bornes dans leur parure leur ameublemt. [ameublement] et leur frivolite, dans leurs repas et leurs plaisirs, qu’on ne se fasse pas des besoins des comestibles; des [denrés ?] et des productions étrangeres.

que la temperance et la sobrieté vous rendent les medecins inutiles; ou la volupté ne domine pas les medecins sont plus nuisibles que profitables

Les avocats, procureurs et autres supots de justice ne vivent que de contestations et de troubles; ils ne peuvent donc manquer de les éxciter, cette profession est aumoins triplement pernicieuse: un état bien regis peut s’en passer; il vaut mieux en faire des cultivateurs des manufacturier et des comerceants. il se trouve par tout des arbitres capables d’arranger les pretentions.

que les enfens a qui la nature aura donné les plus heureuses dispositions soient observés, puis cultivés et placés convenablement à leur destination

on peut rendre le militaire vertueu et invincible par principe raisonné en faire une academie ou école publique et nationale où la jeunesse aprendrait a se bien representer, à lire, écrire les mathematiques et lusage du monde, dans ce cas tout le monde saurait l’art militaire et pourrait en faire usage au besoin, la pusillanimité n’y pourrait tenir, les idées y trouveraient plus lieu de se multiplier et s’y [dresser]: trois ou quatre ans suffiraient pour [dégauchir ?] lesprit et le corps d’un jeune homme et lui former une constitution robuste et le jugement.

remarquez bien qu’une fause volupté a détruit l’amour, l’amitier et la vertu dans les grandes et même petites ville, qu’elle se propage même dans les campagnes au prejudice de la population et du bien de chaque individu: presque plus de sincerite et par consequent plus de confiance, on voit comme afiche sur tous les coins de rue, dans tous les bureaux, études, magasins, boutiques, cabarets, manufactures, fabriques, marchés, Eglises, sacristies, confessionales, confreraie, monasteres, seminaires, missions, hopitaux, académies, &ca. &ca. &ca. au plus rusé au plus malin au plus subtil fripon. La religion avait édifié les moeurs des simples, la probité dans les campagnes et petites villes avait un assé beau cours, mais la religion expire et la probité est paralisée; les officiers de justice, les Eclesiastiques et les officiers militaire et les moines et les commis egorget. [égorgent] la religion et la pudeur que rien ne remplace, car la Justice comme elle est captivée et qu’il ny à que son masque qui opere, il fait plus de mal que s’il n’y avait rien, il en resulte le centuple d’affaire, de chagrin et de perte de tems, qui n’auraient pas lieu sans ces dépravations, ausquelles il est pourtant très facile de remedier radicalement sans tumulte.

rendez le mariage moins dificile a dissoudre, mais que ce ne soit qu’avec une parfaite connoissance des caracteres des conjoints, qu’un etat convenable soit assuré aux enfens, que l’inconstance suporte un sacrifice en leur faveur que s’il ny a point d’enfens que le divorce trouve moins d’obstacles.

faites que vos plus grandes villes nadmettent pas plus de vingt mille ames et que chaque individu soit si bien observé que le vice ni puisse trouver un repere ni a sy propager.

N’admettez qu’un même poids et mesure dans tous vos etats, et des reglemens aussi generaux, une corespondance qui aprenne l’abondance et la rareté des choses necessaires, meme prevues, pour que l’etat puisse y pourvoir à tems et meme les comerçeants par l’assurance de leur bénèfice le prix courant leur étant connu.

Le papier me Maque Vous avez Une des plus grande inteligence, que Dieu veil l’augmenter et rendre votre nom en benediction dans la suite de tous les ages. vous avez les plus avantageuses occasions a le meriter, et a faire le plus grand bien; car vous serez imité.

un Militaire, n’impote qui

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