From ———: “Ma Surprise” (unpublished)
Ma Surprise Mon hommage à M. franklin

Au temple des Plaisirs et de la volupté,

Séjour délicieux par les ris adopté,

qu’habitent nuit et jour les jeux et la folie

où l’on goute, en un mot, les charmes de la vie,

quel objet étranger y surprirent mes yeux?

La Raison pour azile a-t'-elle choisit ces lieux?...

J’ai vu, qui le croiroit, sous un dehors aimable,

de l’univers entier le solon Respectable,

Un Caton couronné de lauriers immortels,

Un Philosophe enfin méritant des autels;

J’ai vu, dis-je, Franklin sous les traits du sourire

applaudir aux folies de ce petit Empire,

Et sensible à la joie qui Respire en ces lieux

de nôtre Terpsicore encourager les jeux:

Bien plus encor, j’ai vu le sage Politique,

En dépit des moteurs(?) de la froide chronique,

Et malgré ses vieux ans que masque sa gaité

captiver sur ses pas L’amour et la Beauté.

Pardonné, cher Franklin, objet de mon hommage,

à l’etat importun de mon Etonnement,

mais lorsqu’à ton exemple, on Recut L’avantage

d’allier des Thales le sûr Raisonnement

à l’aimable gaité que tu caractérises

Et que loin d’approuver le mépris du soupir

L’on sait philosopher au milieu du plaisir,

L’on en peut à bon droit Témoigner sa surprise.

633679 = 031-320b006.html