Louis-Guillaume Le Veillard to William Temple Franklin (unpublished)
Passy 8 xbre 1786

Mr. Grand m’a dit, mon cher amy, que vous luy avez mandé que vous aviez reçu une caisse d’arbres presque tous morts et que vous ne saviez d’ou ils venoient, ce sont vraisemblablement ceux du 1er envoy de Williams qu’on se sera enfin determine a lorient a mettre sur le Paquebot qui vous la porté, comme la condition etoit quils vous arriveroient a temps et en bon etat, vous pouvez rester tranquille sur cet article, jespere que le second envoy que vous recevrez peut estre avant cette lettre vous arrivera en bon etat.

Voules vous bien remettre une des deux lettres cy incluses au grand Papa, je ne luy ecris point par ce Paquebot, je suis extremement pressé, je crains dailleurs que mes lettres ne l’importunent, il ne m’aime plus, malgré mes pressante sollicitations je nai pas eu de ses nouvelles depuis le mois de mars. Je commence a croire quil disoit vray lorsquil declaroit qu’il naimoit que ceux qui etoient presens. Benjamin pense comme luy, jespere quil n’en sera pas de même pour vous et que nous nous aimerons toujours. Je vous embrasse de tout mon coeur, toute ma famille et vos amis font la meme chose mais moins tendrement que moy

Le Veillard

Madame la Duchesse de Chabot etoit si mal hier qu’elle doit estre morte aujourdhuy. La Santé de Mr. Brillon a toujours ete en declinant, il est beaucoup dépéri, il part mardy seul de sa famille (telle est sa volonte) pour avignon ou autres pays chauds pour tacher d’y retablir sa santé.
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