From — d’Ron (unpublished)
Nantes ce 11. janvier 1783
Monsieur

Je m’adresse moins au plenipotentiaire, d’une nation qui à Scu, meriter le titre d’hommes, qu’à L’homme qui la represente: a vous, Monsieur, dont la Sagacité guide la Conduite, de qui le Coeur n’est point la dupe de L’esprit. Ceci, n’est point un Compliment sest ce que je pense sur votre compte. S’il en Etoit autrement je me bornerois au Silence, et ne viendrois point vous interrompre, car je n’espérerois en votre protection que par L’apui de protecteurs.

Je Suis, fils, homme, citoyen, et pere, je pourvois à L’Existance, de tout ce que celà comprend (3) enfans. Le nommé, fritz, mtre. Sellier, à boston, etoit en cette ville il y a 4 ans, même principes, même communion, nous Lia, (je Suis almand.) Il eut des besoins, je lui avancai deux mille Ecus, il partit, depuis ce temps, je n’en ai point entendu parler, oserois-je, Monsieur, interceder votre humanité, pour me faire la grace, de vous faire instruire si ce particulier Existe dans boston. Il y à Sa femme et des maisons, j’ai les titres pour le poursuivre. Une femme, une mere, 2. Soeurs et 3 Enfans, voilà ce qui mengage a reclamer votre toute puissante protection, ma fortune est mediocre, je suis encor jeune, les charges que j’ai me sont sacré, mon Economie me m’est a peine, au port (?).

Cet Exposé m’assure de vos bontés, puisse ma reconnoissance trouver le moyen de vous prouver le respect avec Lequelle je suis Monsieur Votre très humble et très obeissant Serviteur

D’ron, negotiant, a la fosse

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