To Felix Nogaret (unpublished)
Monsieur,

J’ai reçu la lettre dans laquelle, après m’avoir accablé d’un torrent de compliments qui me causent un sentiment pénible, car je ne puis espérer les mériter jamais, vous me demandez mon opinion sur la traduction d’un vers latin. Je suis trop peu connaisseur, quant aux élégances et aux finesses de votre excellent langage, pour oser me porter juge de la poésie qui doit se trouver dans ce vers. Je vous ferai seulement remarquer deux inexactitudes dans le vers original. Malgré mes expériences sur l’électricité, la foudre tombe toujours à notre nez et à notre barbe, et quant au tyran, nous avons été plus d’un million d’hommes occupés à lui arracher son sceptre.

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