From the Baroness Stanley de Mons (unpublished)
Altona prest hambourg le 5 mars 1779
Monsieur,

Sans être connue de vous personnellement je m’adrésse à vous ávec comfiance, vous Sûpliaant de vous loir bien vous intèresser en favoeur d’une famille nômbreusse et infortûnée dont les Malheurs ne provienne que de ceux qui ont déchirée l’amerique de puis tant d’année, la guêrre injuste et cruélle qui à tant couttée aux americain nous à couttée une fortune considerable par la ruinne entierre de plussieur hàbittans qui nous ont fait pêrdre la Some de 3700 lb Sterling toutes à la fois, jointe a 1700 lb sterlings que nouvenont de perdre au mois d’aoust dernier ce qui nous à rèduit au disgrace le plus térible nos terres et plantation ayant etté ruinée a diférante reprisse par les differante armée.

Nous nous trouvont arrettée d’an le payis étranger par des maladie dangereusse et par le béssoin des chôsses les plus nessésaires endettée d’ans une hôberge ou lon nous regarde come des avantûrieres nous avont passée au nommée monsieur Jean de neufville á amsterdams un plein pouvoir pour ce mêttre en possecession de nos diférents biens en ámeriques. Ce mr. de neufville nous à avancée plussieurs cents ducats á comte et nous ôroit avancée depuis ce tems baucoup plus sy le congrés lavoit mits en pôssestions de nos biens télle quils Sont appréssent. Je Scais quil à ecrit en consequence il me la marquée mais sans doutte quil n’a pas encore reçue de réponce. Je sans bien monsieur que d’ans la triste Situation dune guerre terible qui caûsse tant de soins le congrès á baucoup daûtres affaires publiques quil locupe et que dans les téms sy malheureux lon régarde la ruine de quelques particulliers come peut de chôsse en comparaissont du bien genéralle, mais monsieur sy vous voulliez avoir la bontée dans écrire au congrés pour les prier de mêtres monsieur Jean de Neufville en possestion, il feroit valloir les terres et plantation dabord et les citoyens en ôroit le profit et nous toucheriont le reste de la Somme accorder entre monsieur de neufville et nous et Ce riont par la en ettat de nous rendre à notre destination. Sy mon marit qui a commendée la revanche et dautre vaisseaux de guérre dans les guêrres de mers eut voulu accepetter il y a eut un année a noelle le commendement dun vaisseaux de soiseantes deux cannons pour le service du gouvernement contres ses freres americains nous ne ceriont pas rèduits dans les béssoins les plus cruélles. Il est bien dure de payer sy chere les sentiments que tout honnette homme doit a sa patrie et il ceroit cruelle que le congres ne sanpresse pas a faire rantrer mr. de neufville dans les biens que nous luy avons cedes et nous exposse par la a mourire de bessoin dans un payis étranger et passer pour avantûriers quand loncle de mon marit luy à lesser ces possestions en ameriques par sa mort elles ettoits fort endeptée et jay vandue des biens en france que je tenoit de ma mere pour les acquit[ter] de Sortes que je me trouves moy et mes enfants doublement ruinée par les malheurs que cette guére Cruelle a caussée peut de tems apprét. Je joint icy monsieur la coppie de l’acte que nous avont lèsser a mr. Jean de neufville à amsterdam et le mêmoire de ce que nous avont lessés en amerique. Monsieur jean de neufville doit les avoir fait passée au congrès come il en Suit il ettoit en englois mais comme mon marit et dangereussement mal et hor déttat dècrire je Suis forcer de vous le randre en françois le mieux posible. Savoir ávec comfiance et Soumission la Sousignée Sammuel Stanley baron de mon’s possesteur de deux terre et plantation dan le North d’amerique prand la libertée de Sadrésser lymême a lhonorable congrés de treize provinces unies d’amerique repressentant quettant autre fois habittant des ettats americains. Mais les malheurs de la guêrre layent ruinée et forcée par differentes circomstances facheusse a faire un voyage long épenible ne prevoyant pas pouvoir rétourner de long tems en amerique il prand la libertée de reclamer pres du Congrès les droits quil a Sur Ses biens Supliant quil luy Soit rendue a luy ou a ceux quil a otorissée dans prandre possestion cest à dire a la maison de comerce de mr jean de neufville pere et fils à amsterdam, revoquant en leur faveur tout autre pouvoir quil à put donner à vant entre autre infortune il eut celle d’avoir donner un plein pouvoir au nommée entoine de berback demeurand à londres le dit entoine de berback ettoit alors Son agent mais ayent de puis fait banquerounte le Supliant à perdue 300 lb Sterling dàrgent content entre les mains du dit berback de Sorte quil ne me reste dautres moyins que de ma dresser à lhonorables congres assumblee et ne doute pas de leur justice et leur volontée a mêtre mr. Jean de neufville en possestions de mes biens et dordonner a leurs membres de masachuset by ou telles autres mésure que le Congrès trouvera prôpre de prandre connoissance de mes biens prest de boston de même que de ceux qui Sont prest de charleston dans le South de caroline. Dauttant plus quils Sont franche daucunes Sortes de dépts ce que le congrès poura voir par les titres et et crits de ville. Je joints icy en quoy consitte mes biens et leurs revenûe annuélle insy que leurs Situations alors que je les ay lessés et me recomande a la bontée paternelle de l’honorable congrès et une promte reponse ausy Satisfaissante que la de mande et juste. Jay lhoneurs de me dire avec respect de lhonorable congres assambles leurs trés humbles Serviteur   ettoit Signee par mon marit

Samuel Stanley Baron de Mon’s

Memoire des biens que jay en amerique Savoir pres de boston dans le north amerique Située N. E. 12 mile de boston une maison, une granche remisse ecurie, et table pour vaches chariots &c &c &c avec toutes les ustencilles pour labourer chaises charaitte charûes &c &c 100 acres de terres labourables et de prés prest des quelles et la maison de maitre connue et nommée Hootens [or Houtens?] farm qui ettoit cy devant et pour un nombre infinie d’annee la possestion de mon oncle james parsons gentilhome au cottee du Southward une plantation de 160 acres de terres d’ont 50 Sont de bois a bruler et a bâtire le reste et cultivée et plantee de tàbac de chamvre &c &c dans la ditte plantation et a la ferme il y a 63 nègres tan homes que fames, et une tres considerable maison de maitre et habitation pour les esclaves le revenue annuélle 451 lb Serlings a charlestowon South caroline les biens Sont ce qui Suit Savoir tois mile du charlestown, une plantation nommée Shephards plantation consite an une trés belle et comode maison de maitre, granche greniers écuries comptoire magazin et plussieur pettit batiment dans les dehors batiment pour les excalaves qui Sont au nombre de treise cheveaux vache brêbis le nombres apresent incertaint et 75 acres de terres labourables et prés avec daûtres patûres pour les annimeaux les teres labourables Semèe de ris &c &c cette plantation appartenoit jadis a thomas Shephard quand mon oncle la achettee le tout et en tres bone condition et raporte annuélle ment 105 lb Sterlings. Voyla monsieur lexpósses de toute la faire come nous la vont dèja fait passer à lhonorables congrès assambles par les mains de monsieur Jean de neufville je vous Suplie instament de vous loir bien nous acorder votre bien veillance pres de lhônorable congres et de mhonôrer dun mot de rèponce Sitot la pressente reçue qui maprêgne Sy vous voullée bien vous dònner la peine decrire au congrés a ce Sujet je vous en orèe une obligation infinie et il est bien digne de vous de ce faire plaissirs à obligée des infortunée qui le sont dautant plus que leurs malheurs na point ette meritee de leur part mais quil ce Sont trouvee engloutes dans la calamnitee pûblique qui fut aûssy Subite que peut attandue. Le Comte de mon’s mon coussin qui et actuellement a paris aûra monsieur lhonneur de vous voir a ce Sujet ayee la bontée de linstruire Sil vous plait des mêsures que vous croyee être les plus prôpres pour rantrer dans la possestions de mes biens le plustot posible quoy que je Soit persuadèe que vous pouvée Seule baucoup il ce pouroit ce pandant faire que vos occupation ne vo[us] permit point alors jorèe Soins de Suivre les instructi[ons qu’il] vous plairoit me faire passer par mon cousin le co[mte de] mon’s je tienderei ce pandant Come une faveur [page torn: word or words missing] vous ayee la complaissance de me faire un m[émoire?] qui ma prègme Sy ce paquèt vous et fidellement parvenue ce faissant vous obligére monsieur infiniment celle qui a lhonneur détre avec respect Monsieur votre tres humble Servante

La Baronne de mon’s

cheez Mr. peter Bernhard tanké
Addressed: Monsieur / Monsieur franklin Ministre / Plenipotentier de L’honôrable / Congrès des treize provinces unies / D’amérique à la cour de france / a paris
Notations: Baronne De Mon’s. altona pres hambourg le 15 mars 1779 / Mons La [Baronne] 15 Mars 1779
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