From the Comtesse Douairière de Waldner (unpublished)
De champigny sur Marne 3 fevrier 1784

Je saisis avec empressement Monsieur l’occasion de me renouveller dans l’honneur de votre souvenir; les regrets que j’ai eue en quittant passis de n’avoir pû profiter de celui de vous voir, existants toujours; La bienfaisance dont vous avez donné tant de preuves m’autorise a vous demander une grace poùr un sujet qui se rendroit digne de la protection que vous voudriez bien lui accorder; c’est un parent d’une de mes femmes natif de Tours en tourenne qui a reçu une très bonne Education qui est instruit et qui a l’approbation de ses compatriotes: le désir extrême qu’il a d’aller en Amérique y porter la petite fortune qu’il possede a fait imaginer à ses parens de s’adresser a moi pour Vous supplier Monsieur de vouloir bien lui donner un mot de Votre part en l’adressant à quelqu’un de ce pays là et lui faire donner les renseignemens pour arriver à l’Isle que vous désirez (a ce qu’on m’a assuré de vouloir) repeupler. Il se nomme, parfait, Loiseau; son pere est Limonnadier rüe de la guerche à Tours. Je vous avoue Monsieur que je prends un très-grand Interêt à la famille de ce jeune homme, et que la protection que vous lui accorderai, me flattera infiniment: ma reconnoissance égalera les sentimens de la considération si distinguée avec laquelle j’ai l’honneur d’etre, Monsieur, Votre très humble et très obéissante Servante

La Ctesse. Douairière de Waldner

T.s.v.p. Ma mauvaise santé me force de me servir d’une main etrangere mes forces n’étant pas encore revenues.
Endorsed: Waldner la Ctesse. de 3 Fevr. 1784
640902 = 041-u308.html