Ayant apris que le congrés donnoit des conçéssions aux pérsonnes qui vouloint passér en amérique, je prents la libérté de m’adréssér a vous pour savoir quel est le traitement; j’ai l’honneur d’etre offiçié françois bien né mais cadét du limousin, par consequant sans fortune; je ne dois donc négligé aucunne des occasions qui pouroint m’en procurér et je ne balançerai pas a m’éxpatriér si je vois jour a pouvoir faire mes affaires dans les paÿ lointains. Je suis avec respect Monsieur Votre tres humble et tres obeissant Sérviteur