Le 22 d’avril j’ai eu l’honneur de vous écrire par la voie, de Mr. de lapt, vôtre corréspondant aux Charterons. Je ne doute point surement de son éxactitude a vous avoir fait parvenir et ma lettre et le mémoire raisonné, y joint, sur un nouvel affut de mon invention.

Je m’étois persuadé que je ne pouvois que vous obligér en vous offrant le fruit de mes travaux et de mes réflexions; je pensois même, ainsi que je vous le marquois, que tous vos compatriotes, auroient accueillis avec plaisir et m’auroient témoignés, de même que vous la satisfaction que mes offres méritoient.

Je vous marquois encore et j’en avois prévenu, Mr. de lapt, que je ne me bornerois point à ce seul moyen et que si vous avies pris la peine de me répondre, ainsi qu’à vôtre correspondant, en qui j’aurois pû prendre confiance, je me serois abouché et ouvért avec lui sur deux autres objets d’une plus grande conséquence pour les opérations de guérre de vos compatriotes; mais comme vous resté boutonné et que vous ne me faites point la politesse de me répondre, il est inutil que je me donne la peine de vous faire aucunnes ouvértures ultérieures, elles seroient en pures pértes: ainsi je resterai sur le tacet avec vous, n’étant point embarrassé de faire valoir partout ailleurs mes talens, mes réflexions et mes propositions.

J’ai l’honneur d’étre, Monsieur, Vôtre très humble et très obéissant sérviteur,